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L’empire du milieu était la suite logique sur notre itinéraire de la route de la soie.

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Laurence était revenue enchantée de son premier voyage dans le Yunnan et le Guizhou en 2011. Matthieu arrivait en terre inconnue, avec quelques à priori sur la saleté, la pollution, l’incivilité chinoise qui sont vite tombés.

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Riche d’une grande histoire, la Chine traditionnelle attire. Cette destination regorge de nombreux attraits, de trésors historiques : temples, maisons de thé et de bijoux artistiques… On pense d’abord aux grands sites comme la Grande muraille, la Cité interdite, le palais d’été, les vieux hutong de Pékin, l’armée de terre de Xian, le Bouddha de Leishan…

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C’est aussi le pays du thé, du piment, du scooter électrique, du ying et du yang, du tai chi, des arts martiaux, de la calligraphie, du majong…

 

Il faut aussi imaginer les hauts buildings des mégalopoles surpeuplées, ultra-modernes comme Shanghai et Hong-Kong, symboles de cette grande puissance économique mondiale, du "communisme" capitaliste d’aujourd’hui , temple de l’hyper-consommation des nouveaux riches chinois.

 

Vous ne pensez pas à la Chine comme une destination "nature" ? Et pourtant de grands sites naturels valent le détour comme les montagnes d’Avatar de Zhangjiajie, les Rainbow mountains de Danxia, les lacs de la réserve de Jiuzhaigou, les rizières en terrasses de Yuanyang ou de Longji, les Trois gorges, les berges de la rivière Li.

 

D’ailleurs, le gouvernement chinois a lancé une grande campagne de restauration des sites touristiques et promeut le tourisme local. Ambition plus ou moins critiquable quand les sites prennent des allures de parcs à thème et que le progrès emporte avec lui les vestiges du passé. Toutefois, Il faut se remettre à l’échelle chinoise, qui nécessite une certaine logistique pour accueillir 1,37 Milliards de visiteurs.

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Durant nos 2 mois en Chine, on s’attachera à passer davantage de temps à l’ouest du pays, notamment dans le Xinjiang, le Gansu, le Sichuan, à découvrir la Chine des minorités, loin de la foule des Han des grandes villes : la Chine qui n’est pas vraiment la Chine !

 

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