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Osh - le retour


Nous sommes de retour à Osh, un mois après notre premier passage. La ville nous est déjà familière, on repose nos sacs à la Osh guesthouse, dans la même chambre.


On a une idée en tête : le mal bazar.


Le dimanche, c’est le jour du grand marché à bestiaux (mal bazar). Les éleveurs viennent de toute la région pour vendre vaches, bœufs, yaks, chèvres, chevaux et surtout des moutons bien gras ! Les acheteurs sont aussi bien des professionnels intéressés par des troupeaux entiers que des particuliers qui viennent acheter quelques têtes pour un mariage ou un autre grand événement. Les bonnes affaires s’y font très tôt le matin.


En plus des animaux sont vendus tous les produits nécessaires à leur alimentation ou à leur équipement : fourrage, selles, fers, étriers, selle, cravaches..

Rendez vous y est pris avec nos nouveaux amis belges. On s’y rendra vers 9h.


Le Mal bazar


Le bazar est un grand bordel organisé par espèce, sur un vaste terrain vague. On trouve le coin des chevaux, le coin des moutons…


On déambule, on se fraie un chemin parmi les animaux, en regardant attentivement où l’on marche. Les odeurs sont fortes, mais l’ambiance est unique. C’est une grande foire vivante.


Au préalable, l’acheteur vérifie toujours l’état de l’animal. Il prend bien soin de palper le dos, le gras des fesses et les parties génitales du mouton afin d’évaluer sa qualité.


Les moutons, bien rangés

Des moutons tondus, à noter l'arrière train bien gras

Cette vache par exemple coûte 40000 som, soit 530 €

un yak

un autre yak (celui ci vaut 45000 som, soit 600€)

Le vendeur ne s'éloigne jamais trop de ses bêtes


On assistera à des négociations fermes. De grosses liasses d’argent liquide circulent.




La négociation est scellée par une grande poignée de main virile, avec un mouvement prononcé vers le haut puis vers le bas.



Puis l’acheteur repart avec son acquisition et charge la bête plus ou moins récalcitrante dans le coffre de sa voiture ou de son camion.




Ce qui nous plait le plus ce sont les visages joyeux de tous ces kirghizes venus négocier ou juste regarder, comme nous. C’est un véritable spectacle que nous avons essayé de traduire par ces clichés.

On s’amusera à demander les tarifs des vaches, à accepter de se prendre en selfie avec les vendeurs ou même des badauds, qui nous sourient tous.








Au retour de la foire aux bestiaux, Laurence complétera sa journée photo au bazar d’Osh avec nos deux comparses.









Olivier et Didier rentrent d’une excursion au pic Lénine et nous recommandent très fortement d’y aller. Ils nous montrent quelques clichés alléchants. C’est sur notre route vers la frontière chinoise : on y va !



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