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Arslanbob - un rendez vous manqué

Autour du bazar de Bishkek, des taxis non officiels attendent des passagers pour Osh. La négociation sera un peu plus ardue qu’au départ de Osh (900 Som/personne).

Cette fois, nous partirons avec une famille qui part à Osh rendre visite aux grands-parents. Un équivalent de co-voiturage ! A part que les deux enfants voyageront dans le coffre de la voiture, avec les bagages !

Notre conducteur est professeur d’économie en Russie et sa femme, médecin gastro-entérologue. C’est parti pour 9-10h de route !

On se fait déposer à Bazar Korgon afin de passer quelques jours à Arslanbob.



Arslanbob est connu pour héberger une des plus grandes forêts de noyers au monde. Début octobre semble être une bonne période pour profiter des couleurs d’automne et apercevoir la cueillette des noix, période festive dans le village. Aussi, de nombreuses options de randonnées sont envisageables, dont une de 4 jours autour de lacs sacrés nous intéresse particulièrement.



A la sortie du bus, un agent du CBT (Community Based Tourism), l’agence de tourisme locale, nous attrape et nous explique qu’il faut passer par leur intermédiaire pour se loger.


Le CBT gère une vingtaine de guesthouses dans le village. Le prix est fixé et standard : 700 Som/personne en demi-pension (contre 450 Som l’année précédente). Seule la n°18 serait ouverte en ce moment. Etrange… Puisque nous n’avons pas le choix, va pour celle-ci !

Coup de chance, la guesthouse est agréable et notre hôte accueillante et très bonne cuisinière.


On rencontrera d’autres voyageurs moins satisfaits du choix « imposé ». Vous l’aurez compris, ainsi le CBT réparti équitablement les touristes dans le village.



Le lendemain, nous cherchons à louer le matériel de camping nécessaire pour faire le trek auprès du CBT, seul organisme sur place. L’organisateur nous propose une formule tout inclus avec guide, cuisinier et porteurs. En effet, il a vingtaine de guides à qui il doit donner du travail. On trouve la note bien trop salée, comparée au coût de la vie dans le pays.

On se renseigne pour savoir si l’on peut quand même le tenter seuls. On nous en dissuade formellement pour notre sécurité, au risque de se perdre en montagne, puisque les guides détruisent les cairns (monticules de pierres laissés pour se repérer). En effet, ça leur enlève du travail… Nous n’adhérons pas à la politique du CBT, qui pourtant peut faciliter la vie de bien des voyageurs et favorise l’emploi local.


Après nos multiples treks réalisés en toute liberté, on renonce finalement à celui-ci. Les lacs sacrés ne seront pas pour nous !



Tout n’est pas perdu ! Il y a de nombreuses options de randonnée autour du village. Nous partons nous balader en forêt. On se perd. Nous partons de l’autre côté du village. On se perd encore…


Aucun panneau, aucune carte n’aide le voyageur à s’orienter. Demandez au CBT, il organise toutes les excursions que vous voudrez à pieds, à cheval ou à vélo…



On se perd mais le paysage est quand même sympa.

et dire que l'on voulait aller en haut...



On profite du cadre paisible de la guesthouse. On se repose. On vit au ralenti.


Notre guesthouse au pied des montagnes


Nos hôtes



Septembre/ octobre est la période de récolte des noix. Les cueilleurs s'activent à secouer les branches, perchés tout en haut des noyers.


Les noix sont encore dans leurs bogues

Des noyers partout

On cherchait des noyers centenaires ce jour ci, pas de chance, mais la vue est belle

Des locaux récoltent des pommes de terre dans la montagne

On prend plaisir à voir le village vivre

Malgré tout, nous ne regrettons pas notre étape grâce à la rencontre d’Olivier et Didier, deux belges, plein d’humour, avec qui nous passerons de très bons moments. D’ailleurs ce sera notre meilleur souvenir à Arslanbob.


Olivier est photographe professionnel et Didier est un grand passionné de photo. Olivier nous racontera des anecdotes de ses voyages passés (97 pays traversés dans sa carrière) et Didier donnera quelques astuces en technique photo à Laurence.

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