top of page

Une pause à Almaty

Suite à notre passage à Aktau, on avait envie de se refaire une incursion au Kazakhstan. Almaty, l’ex-capitale du pays (jusqu’en 1998) est à seulement 4h de Bishkek.

Almaty est la deuxième plus grande ville après Astana, elle a la réputation d’une ville moderne, cosmopolite, occidentalisée.

Almaty signifie la ville des pommes. Oserons nous comparer Almaty avec la Big Apple ? Après les villages du Pamir, on a l’impression d’être à New York !




Après avoir trouvé une auberge de jeunesse en plein centre, on se met en quête d’un bon restaurant. Après plusieurs semaines en Asie centrale, on est tous les deux en manque de bonne et de vraie gastronomie. Les gastronomes que nous sommes, veulent se faire plaisir en mangeant et non plus juste se nourrir!


On nous a chaudement recommandé un restaurant géorgien. Ce soir là, on mangera un curry de bœuf mariné, accompagné d’un pain garni de fromage, de verres de vin géorgien. Un luxe qui explosera le budget, mais qu’est ce que c’était bon !



et un Pavlova en dessert !


On trouvera, par la suite, d’excellentes cantines kazakhs où l’on se régalera pour 1000 Tenge/personne (moins de 3€).


On participe à une soirée couchsurfing « meeting in Almaty », organisée chaque mercredi dans un bar de la ville. On y célèbrera notre 100ème jour de voyage en présence d’une vingtaine de jeunes cadres dynamiques kazakh, parlant tous un anglais remarquable. Encore de belles rencontres !




Trois d’entres eux nous inviteront le vendredi soir à un afterwork. On passera encore un bon moment, en dégustant des sushis et buvant des bières, un luxe depuis notre départ !




Ils travaillent tous les trois dans des sociétés liées au pétrole, jusqu’à 12h/jour, 6 jours sur 7. Ce soir ils ont besoin de se lâcher et iront même faire des concours de shooters au bar. Animation garantie !


Miras nous marquera par ses qualités humaines, sa générosité, sa soif de partager sa culture avec nous. Il nous parlera longuement des coutumes kazakhs, de la persistance de l’influence nomade sur leur quotidien, leur vie de famille.


Par exemple, anciennement le commerce nomade était régi par le troc. Aujourd’hui il ne compte pas son argent en Tenge, la monnaie locale, mais en heures de travail. Ce qu’il veut s’acheter vaut-il une journée de travail ou une semaine de travail ?

Etant le benjamin de sa famille, il reverse un tiers de son salaire à ses parents pour subvenir à leurs besoins, même s’il vit à des milliers de kilomètres d’eux. C’est le devoir du petit dernier selon la tradition.

Il nous racontera son histoire familiale, nous parlera avec aisance de l’histoire de son pays, de la sédentarisation forcée des nomades durant l’ère soviétique, des relations inter-états d’Asie centrale et de nombreux autres sujets passionnants…



On reconnait l'architecture russe tant caractéristique :




La cathédrale orthodoxe Zenkov



Des bâtiments futuristes sont en construction.




En regardant les voitures, les tenues des « Almatais », on sent qu’ils ont du pouvoir d’achat. Beaucoup de magasins sont dédiés à des grandes marques (on se croirait rue Croix Baragnon à Toulouse !). Les tarifs sont sensiblement les même qu’en Europe. On peut trouver tous les types de restaurants internationaux, et même le caviste Nicolas, une boulangerie/pâtisserie française « la tartine ».




On a aussi quelques doutes sur leurs goûts musicaux:




On y restera 5 jours finalement, histoire de se ressourcer un peu ! Véritable Expresso, Cappucino, croissants, Pizza italienne, pâtes carbonara, muffin au chocolat…





Nous en profiterons pour aller à un concert philharmonique d’un orchestre traditionnel kazakh. Nous irons aussi au cinéma voir une projection de l’Eurasia international film festival, une exposition photo à l’étage d’un grand centre commercial flambant neuf… La vie citadine !


Almaty nous a assemblé être une ville agréable à vivre, plus occidentale que soviétique, au pied des montagnes et des stations de ski. Imaginez pouvoir aller skier après une journée de travail, ou partir en randonnée le week-end !



Retour en stop avec des ouvriers électriciens depuis la station de ski de Medeo



Ce qu’on en retiendra ? Evidemment la nourriture !


Notre visa pour la Chine expire le 13 octobre, nous avons une dizaine de jours devant nous. On se pose la question de rester en terre kazakhe et de passer la frontière en train jusqu’à Urümqi en Chine. On est bluffé par l’hospitalité au Kazakhstan, qui s’ouvre au tourisme depuis la récente dérogation de visa pour 15 jours.


On restera sur notre plan initial : redescendre au Kirghizstan jusqu’à Osh et passer la frontière par la route d’Irketcham jusqu’à Kashgar en Chine, une ville mythique de la route de la soie.


bottom of page