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Stop à Issy Koul

Après le trek à Karakol, les organismes ont besoin de se reposer. Pourquoi pas se faire un peu de farniente au bord du lac Issykoul? La station balnéaire est appréciée des russes.


On s’arrête au village de Tosor, sur les conseils d’Ana, où il y aurait un camp de yourtes sur la plage, au bord de ce lac, sorte de mer intérieure du Kirghizstan.


En arrivant à Tosor, on a l’impression d’être dans un village fantôme. On passera près de 2h à chercher une yourte ou une guesthouse, en vain. On rencontre un groupe de kirghizes sur la plage. L’un d’eux nous affirme que toutes les guesthouses sont fermées car nous sommes en fin de saison touristique. Il nous invite à manger chez lui et nous propose même le gîte pour 500 Som/personne (soit 6,5€).

On ira chez lui, mais on en repartira juste après la collation. On ressent un sentiment de mal être chez notre hôte légèrement alcoolisé en milieu de journée. Ses parents sont décédés récemment et il doit assumer le rôle de grand frère et père. On ne se sent pas très à l’aise… Malgré sa générosité, une intuition nous poussera à partir. Sur le départ, il tient pourtant à offrir à Matthieu le chapeau national kirghize : le kalpak, en souvenir de notre rencontre.

On se prépare à quitter la ville lorsque l’on croise un couple de touristes qui arrivent et qui ont, eux, réservé un hébergement. On les suit jusqu'à leur guesthouse croquignolette, vue sur mer. Finalement plusieurs sont ouvertes.

Notre guesthouse

Le jardin


La plage derrière la guesthouse

La "mer" Issykoul : l’eau est aussi bonne qu’à Ste Marguerite!


On y passera aussi une excellente soirée autour d’un bon repas accompagnés d’autres voyageurs (canadien kazakh, belge et français) passionnants.




Le lendemain matin, on va faire un tour dans un canyon tout proche : le fairy tale canyon, avec un autre couple de français. On ne sait pas trop à quoi s’attendre. Son nom nous inspire une image de décor féerique, magique, onirique. Est-ce juste un grand mot pour attirer la visite d’un canyon quelconque?


On s’enfonce dans le canyon. Au bout d’un kilomètre, on aperçoit des formations rocheuses étranges, aux allures de vagues déferlées par les éléments naturels, striées et teintées de rouge, orange, jaune…

On prend un peu de hauteur. On peut voir à 360° : le canyon aride, le bleu profond du lac Issykoul, et en arrière la vallée verdoyante, sous un grand ciel bleu.



La magie de la nature : un véritable tableau !



Un air de grande muraille?


ou de parc national américain?


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